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Recettes de chou-rave

Recettes de chou-rave

Pour ceux qui n’ont pas encore l’habitude de préparer ce légume, sachez qu’il est formidable. Il peut se consommer cru ou cuit, à la vapeur, rissolé, au four, en crème ou juste avec un filet d’huile gourmande ou une cuillère de miel.

Sa production maraîchère est très difficile car il a tendance à éclater (on a l’impression qu’il sourit, lol) avant d’attendre sa plus belle taille, c’est pourquoi peu de maraîchers s’embêtent à le faire pousser, nous avons choisi de le faire tout de même. N’ayez pas peur de manger ceux qui sont un peu ouverts, une fois épluchés on y voit que du feu !

J’ai testé hier le gratin chou-rave, pomme de terre, courgette au chèvre. Un délice, n’est-ce pas Edouard ?

Pour cela il vous faut pour 2 :

  • 1 gros oignon
  • 2/3 pomme de terre
  • 2 petits choux-rave (ceux-ci peuvent aller de 300 gr à 1kg pour les plus beaux !)
  • 1 petite courgette
  • 1/4 de petit billy (chèvre frais)
  • 3 grosses cuillères de crème
  • Un peu de lait si crème épaisse
  • 3 feuilles de sauge fraîche
  • 1 cuillère de sirop d’agave ou de miel
  • Ail, sel, poivre,

Après avoir coupé tous vos légumes en rondelles fines, faîtes revenir l’oignon et l’ail dans de l’huile d’oliveavec une pincée de gros sel à la poêle. Lorsqu’ils sont blonds, je rajoute souvent un carré de sucre de canne pour les caraméliser.Ajoutez les pommes de terre et le chou-rave, faire attention que ça n’accroche pas. Pendant ce temps (il faut attendre que les choux-raves deviennent translucides) mélangez dans un bol le chèvre, la crème et la sauge avec sel poivre et une cuillère de sirop d’agave. Si le mélange est trop épais, rajoutez un peu de lait. Faites préchauffer votre four au max.

Rajoutez les courgettes dans la poêle, leur cuisson est rapide. Lorsqu’elles deviennent également translucides vos légumes sont cuits ! Mettez-les dans un plat à four et versez votre bol par dessus. En fournez 10/15 min à 180°. Lorsque cela prend une belle couleur : dégustez !

Bon appétit !

Pour les végétariens, vous pouvez l’agrémenté d’une céréale. Pour les carnivores, une belle tranche de jambon à l’os fait l’affaire parfaitement d’après Edouard !

3 Comments

  1. Elsa says:

    Non non non non non, carrément pas d’accord…la seule et unique façon de manger les chou rave c’est en apéro, crus, coupé en bâtonnets et trempés dans une sauce crème fraîche ou de soja+ purée d’amandes grillées salée. Même les gens qui n’aiment pas les légumes aiment ça !

  2. Michelle Crépin says:

    Super….Comme ce jour, il fait très chaud, j’adopte le recette froide d’ Elsa.
    Je penserai au four quand il fera plus frais …
    Puis-je placer les recettes sur Facebook, en donnant l’adresse de la Ferme ?

  3. Michelle Crépin says:

    Bienfaits du Basilic

    Plante condimentaire très parfumée, le basilic donne une saveur sucrée et citronnée à de nombreux mets. Et ses atouts ne s’arrêtent pas là, puisqu’il fournit une quantité non négligeable de vitamine C, tonique, ainsi que de vitamine A, antioxydante. Par ailleurs, le basilic est une source très intéressante de calcium et de phosphore, des minéraux essentiels au bon développement du tissu osseux.
    Valeurs nutritionnelles
    pour 100 g
    Protides 2,5 g
    Glucides 4,3 g
    Lipides 0,6 g
    Calories 27 kcal

    N’ayez donc pas peur d’avoir la main lourde et d’en parsemer généreusement vos préparations : contrairement aux matières grasses et au sel, cela n’aura aucune incidence sur votre ligne.

    Réputée depuis des millénaires pour ses vertus thérapeutiques, notamment contre les verrues et la déprime, on lui en attribue encore aujourd’hui. Il est ainsi utilisé en infusion ou en décoction pour ses propriétés digestive, apéritive, laxative, tonique et fébrifuge. Il calme aussi efficacement les maux de gorge ainsi que la nervosité.

    Enfin, sa richesse en camphre lui confère des vertus anti-rhume, puisqu’il dégage les voies respiratoires, et antiseptique.
    En gargarisme, en effet, il soulage les infections buccales et en cataplasme, les démangeaisons.
    Peut-être est-ce aussi la raison pour laquelle un pot de basilic posé sur le rebord de la fenêtre tient mouches et moustiques éloignés. Bon à savoir pour passer sereinement ses soirées estivales…

    Dégustation
    Choisissez-le de préférence frais, car séché il a déjà perdu beaucoup de sa saveur. Ses feuilles doivent être bien vertes, lisses et sans tâches.

    Conservez-le quelques jours seulement dans le bac à légumes du réfrigérateur, à l’abri dans un sac en plastique perforé. Il se garde plus longtemps immergé dans de l’huile (qu’il parfume délicatement). Une fois ciselé, on peut le congeler en le recouvrant d’eau dans un bac à glaçons : facile à doser et à décongeler.

    Consommez-le en feuille entière ou ciselé. Pour profiter de tout son arôme, préférez l’écraser au pilon dans un mortier, avant de l’incorporer aux sauces, aux vinaigrettes, aux salades, aux poêlées de légumes ou de champignons.

    Selon les variétés, sa saveur rappelle le citron, l’anis, le jasmin ou encore le gingembre. Il se marie alors parfaitement avec la viande blanche et le lapin. Il est aussi délicieux avec les oeufs et le fromage. Sur des pâtes, du riz et des tomates, rien ne peut l’égaler.

    Sachez qu’il supporte très mal les cuissons longues ou les attentes prolongées dans la vinaigrette, incorporez le donc toujours au dernier moment à vos préparations.

    La cuisine provençale et italienne en ont fait leur condiment de référence, pas étonnant alors qu’il aime tant être mêlé à de l’ail, du citron, du thym et à de l’huile d’olive, autres piliers de ces gastronomies. Le basilic est d’ailleurs indispensable à la soupe au pistou et au pesto (basilic et ail hachés arrosés d’huile d’olive, pignons de pin et parmesan en plus pour la version italienne). Les Thaïlandais possède également leur variété, plus puissante et poivrée, qu’ils utilisent abondamment dans leur cuisine.

    Enfin, une branche de basilic glissée dans une bouteille de vinaigre l’aromatisera subtilement. On en fait aussi une liqueur, la Chartreuse.

    Histoire

    Originaire d’Inde, le basilic était déjà considérée, il y a 4 millénaires, comme une herbe sacrée, offerte aux divinités Vishnou et Krishna. Il a ensuite conquis l’Asie et l’Égypte. Il entrait d’ailleurs dans le processus de momification, car les Égyptiens lui découvrirent très tôt des propriétés antibactériennes et de conservation.
    Par la suite, il est arrivé en Grèce et à Rome. Récolté par le basileus (souverain) selon des rites mystérieux, c’était une herbe royale et un symbole de fertilité. Là, on se mit aussi à l’utiliser comme ornement, en cuisine mais surtout en pharmacopée.
    Beaucoup de civilisations l’ont associé à des rites mortuaires : glissé entre les mains des défunts, il était censé les protéger dans leur passage vers l’au-delà.
    Au fil des siècles, il a gagné l’Europe méridionale puis, aux 16ème et 17ème siècles, l’Angleterre et les États-Unis.

    Le basilic, plante condimentaire aux feuilles vertes, rouges ou pourpres, est désormais le pilier des gastronomies méditerranéennes, notamment italienne et provençale. Il en existe plus de 150 variétés.
    Cultivé sous serre, cette herbe est disponible toute l’année mais, amatrice de climats tropicaux, c’est en été qu’elle pousse spontanément et qu’elle est le plus riche en arôme.